Voici une première réaction de Gérard (qui n'engage que son auteur) :
Dans ce texte, je fais le distinguo entre la religion, telle qu'elle devrait être à partir des écrits, et la mentalité pratiquée par ceux qui sont censés l'enseigner.
Dieu n'était pas contre la nudité. Il a créé Adam à son image, et Adam est notoirement NU.
Donc, Dieu devait être nu aussi. Dieu était donc le premier naturiste au monde, et le jardin d'Eden le premier centre du soleil.
Dieu n'était pas contre la relation homme femme, puisqu'il a donné à Adam une compagne, Eve, toute aussi intégralement nue, et à aucun moment, pendant leur vie dans le jardin de Dieu, il n'est question du moindre vêtement. C'est seulement après le péché, lorsqu'ils quittent Dieu, qu'ils s'habillent, pour l'instant, cachent l'endroit critique, avec ce qu'ils ont sous la main, des feuilles de figuier. C'est donc à l'extérieur du domaine divin, lorsqu'ils sont en punition qu'ils doivent se vêtir.
Le pécher originel ne semble pas être l'acte d'amour. Adam et Eve ont eu plusieurs enfants sous la bénédiction divine. Si la sexualité avait été interdite, ils auraient été chassés du Paradis au premier enfant.
Si on tient compte du terme "arbre de la connaissance", ce symbole semblerait plutôt se rapprocher des connaissances que nos savants fous recherchent et essayent de nous imposer dans un but souvent mercantile, OGM, clonage, atome...
La mutation génétique qui s'emballe, pourrait se concevoir puisqu'on dit que le serpent serait condamné à ramper, avait-il des pattes autrefois, et les femmes condamnées à enfanter dans la douleur. Abel et Caïn seraient-ils nés sereinement ?
A l'époque de Jésus, la nudité ne semblait pas faire scandale. Pierre prêchait nu. Les suppliciés sur la croix étaient dépouillés de tout, les bourreaux estimant qu'ils n'avaient plus besoin de rien ensuite. Jésus a donc été crucifié nu comme le suggère un tableau de Michel Ange.
Ce qui me gène surtout, c'est que les gens dits bien pensants soient choqués par la nudité naturelle et l'acte d'amour destiné avant tout à donner la vie, (et si les enfants voyaient ça), mais trouvent normal d'éduquer les chères têtes blondes avec des images de crimes, aux heures de grande écoute, de méchants qui braquent leur revolver sur la tempe d'une victime pour lui voler ses dollars, pas de censure sur le sang, le corps qui s'affaisse, les voitures qui explosent, les défenestrations... Si la bienséance est de préférer le crime et la mort à la vie et l'amour, Dieu, au secours !
Les représentants religieux et leurs fidèles semblent en contradiction dans leur comportement et leur instruction, je n'ai pas inventé les propos ci-dessus, ils sont enseignés à tous les chrétiens, je me suis contenté d'en faire une synthèse sans prétention.
Gérard
Ma réponse :
Merci beaucoup pour votre participation.
Si je suis d'accord avec vous sur la plupart des points, je voudrais revenir sur deux aspects.
Premièrement sur l'image de l'arbre de la connaissance. Etant scientifique, je ne pense pas que la connaissance soit un mal pour l'Homme. Elle lui permet même de profiter au mieux de ce que Dieu lui a donné. Quant aux problèmes mercantiles, ils ont plus à voir avec les commerciaux qu'avec les vrais scientifiques. La science n'est pas un mal en soit, ni un bien : elle est un outil : nous pouvons choisir de l'utiliser pour faire le bien comme faire le mal. Pour ma part, et je crois que je ne suis pas le seul, l'arbre de la connaissance est celui de la connaissance du bien et du mal, de la conscience : En mangeant le fruit de l'arbre, l'homme devient imparfait, comme le monde qui l'entoure, et il lui revient le choix de ce qu'il veut faire.
Ensuite a propos de la sexualité et des enfants. Si l'acte sexuel est celui qui donne la vie, il ne doit pas être public. Sinon il deviendrait de la pornographie.
Pour moi, cest un problème d'intimité.
L'intimité, c'est ce qui construit la personne, une sorte « d'enveloppe » qui fait qu'elle est unique et qu'elle existe en elle-même, en dehors du monde, de tout ce qui est public. L'impudeur ne pourrait donc se qualifier non par des fait (être nu, etc.) mais par l'ouverture inadéquate de son intimité.
La sexualité est liée à l'acte sexuel. Si celui-ci prend une telle place dans nos vies (voir le nombre de magazines, d'émissions, etc. qui en parlent) c'est parce qu'il permet de partager son intimité : les deux partenaires s'ouvrent volontairement leur intimité pour ne former plus qu'un, plus qu'une intimité. D'où cette importance. (D'ailleurs, c'est pour cela que l'Eglise ne veut pas « d'amour avant la mariage »).
Et le naturisme est tout sauf la perte de son intimité. Au contraire, c'est le fait de penser que la nudité n'est pas un acte d'impudeur, de perte d'intimité
Si les enfants ne sont pas choqués par le nu, ce n'est pas par impudeur ou qu'ils n'ont pas d'intimité, mais parce que leur corps n'est pas lié à la sexualité. A partir d'un certain âge, celle-ci apparaît petit à petit. Ils n'acceptent plus de montrer leur corps. Progressivement, les adolescents apprennent à faire une séparation entre la sexualité et leur corps. C'est pour cela que le naturisme est une très bonne école en ce qui concerne la sexualité.
Chris
Sa réponse :
Bonjour,
tout d'abord, merci de m'avoir répondu en me donnant votre position sur ma manière de penser.
Toutefois, je pense qu'en voulant faire concis, j'ai peut-être manqué de précision sur certaines de mes idées.
Je ne suis pas contre la recherche, moi-même aussi de formation scientifique, je suis passionné par toutes les découvertes, qu'elles soient dans le domaine de la médecine, de l'électronique, de la photo, la hi-fi, l'automobile. Je suis admiratif de la conquête spatiale. Même lorsque la recherche touche la biologie et la génétique, tant que c'est dans le but de la connaissance pure, ou destinée à corriger des anomalies pour soigner, je suis pour à 100%.
J'apprécie même de voir que certaines recherches, à l'origine pour la guerre, ont été utilisées pour le bien. Le laser qui devait être le rayon de la mort, est entré dans le domaine public dans la lecture des disques CD, DVD, la mesure de haute précision, la microchirurgie.
Même l'atome, la plus horrible des armes, qui permet la production d'électricité sans effet de serre, les traitements par rayonnement anti-cancéreux. Joli retournement des choses. Là où je ne suis plus d'accord, c'est quand ces recherches ont pour but, mercantilisme ou non, de jouer aux apprentis sorciers, d'essayer d'égaler Dieu, de Le surpasser, même rien que pour voir.
La nature (Dieu) a mis des barrières naturelles pour éviter les débordements. Une girafe ne pourra pas s'accoupler à un éléphant. Et même si physiquement c'était possible, l'union serait stérile. Il existe quelques exceptions à la règle, comme lion et tigre qui donne un tigron, âne et jument, un baudet, cheval et ânesse, un bardot. Mais là encore, protection, ces rejetons sont stériles. Imaginons un essai génétique qui les rende procréateurs, et toutes les combinaisons possibles entre les différentes espèces. Le nombre de nouvelles races qui pourraient se développer jusqu'à aboutir à des monstres, d'aspect et de caractère dangereux. Et même sans aller jusque là, les mutations de maladies animales à l'homme, sras par exemple, qui dès lors deviennent mortelles. N'est-ce pas une protection supplémentaire pour éliminer le savant fou. N'y voyez-vous pas là la parabole de l'arbre de la connaissance telle que je l'entends.
Et lorsque dans un but mercantile cette fois, on fait produire à une plante son propre insecticide, appréciez-vous de manger des légumes assaisonnés au DDT ?
Et même si cette mutation est maîtrisée, qu'en est-il du pollen qui s'envole et de la résultante entre une plante modifiée et une naturelle ?
Bien sûr, les sociétés agroalimentaires vous en garantiront l'innocuité. Pourtant, dans la génétique, il faut plusieurs générations pour en être certain. Mais, futés, c'est aujourd'hui qu'ils s'enrichissent, dans plusieurs générations, ils ne seront plus là pour payer les pots cassés.
Evidemment, les hommes ont le choix. Dieu leur a donné la liberté. J'ai déjà entendu ce raisonnement d'ecclésiastiques lorsqu'ils éludent une question embarrassante sur les desseins de Dieu difficiles à expliquer et qu'ils renvoient la balle dans le camp de la responsabilité des hommes. L'homme n'est pas unique et auto responsable, mais la liberté des uns, s'arrête là où commence celle des autres. A quoi servirait un code de la route s'il n'y avait des gendarmes pour le faire respecter. Un chauffard pourrait risquer sa vie en se faisant plaisir, ce serait sa liberté, mais parlez-moi de la liberté de l'enfant qui se ferait écraser.
Autre exemple, un dictateur (*) décide de faire la guerre à un pays pour des raisons officielles fallacieuses, alors que dans le monde entier, des millions de gens manifestent pour la paix.
Le pilote du bombardier a la liberté d'appuyer sur le bouton qui ouvre la trappe, mais que devient la liberté des pauvres bougres innocents qui sont en dessous. Pourquoi Dieu n'intervient-Il pas dans cette injustice flagrante ?
* -> Toute ressemblance avec un personnage existant ne serait que coïncidence fortuite.
Au sujet de la sexualité, votre réponse confirme en fait mes propos. Je vous parle d'amour, de don de soi, de don de vie, vous entendez exhibition, voyeurisme, cochonnerie, pornographie. Pour moi, ce sont deux choses totalement différentes, et c'est cet amalgame qui me gène. La preuve, les enfants ne sont pas choqués par la nudité, tant que cette association d'idée n'est pas entrée dans leur tête. C'est cette confusion entre sexualité normale, honnête et la perversion ainsi que le tabou qui en résulte, opposée à une violence entrée dans les moeurs que je dénonce, parce qu'on y est habitué, qu'on la voit tous les jours sur les écrans aux heures de grande écoute.
Le nombre de fois où je vois un revolver braqué sur un autre homme, la balle tirée, le cadavre qui s'effondre. Même les dialogues, où on parle de tuer quelqu'un avec la même désinvolture qu'aller acheter un journal. Les films destinés aux enfants sont truffés de cow-boys qui tirent sur tout ce qui bouge, d'extra-terrestres à éliminer avant de savoir si leurs intentions sont pacifiques, de jeux vidéo ou chaque personnage tué rapporte des points. Je suis horrifié de voir des enfants même pas en âge d'aller à l'école, avoir déjà dans la main des armes, même en plastique, et déjà avoir le geste de viser tout le monde en faisant pan-pan. Et que tout le monde trouve ça normal, puisque vous-même n'en parlez même pas dans votre réponse. Il est vrai que cette réaction est peut-être un peu en marge du sujet d'origine, je dénonçais seulement la violence permissive face au tabou sur la nudité.
En vous remerciant d'avoir eu le courage de me lire jusqu'ici, et en espérant avoir un peu clarifié mes positions, que vous êtes en droit de ne pas partager.
Gérard
Ma réponse :
Je suis donc tout a fait d'accord avec vous sur ce que vous pensez de la science. Concernant la sexualité, je ne dis pas qu'il ne s'agit pas d'un don de soi, ni qu'il ne faut pas en parler avec les enfants. Je précisais juste qu'à mon avis l'acte lui même devait rester privé. Mais effectivement, il ne s'agit en rien d'un acte pervers, sale, ou révoltant.
Chris
Cet été, j'ai reçu un mail de Ronald :
Bonjour, J'ai découvert votre page Web, comme c'est souvent le cas, au hasard d'une séance de surf...
Pour moi les termes naturisme et christianisme paraissent quasiment contradictoires. En fait, la question ne se pose pas uniquement vis à vis du seul christianisme, mais aussi des deux autres religions sémitiques issues du même tronc commun, le judaïsme et l'islam. En effet, toutes trois vénèrent la même divinité, considérée comme unique (au point qu'on lui attribue à elle seule le vocable de dieu pour en faire un nom propre, une marque déposée, Dieu, avec un grand D, en interdisant ainsi l'usage aux autres divinités qualifiées avec dédain de païennes) et maître de toutes choses. La divinité "parle" au travers de "révélations" faites à des prophètes (tous des hommes), dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils avaient de sérieux problèmes de libido ou de rapport à l'autre sexe (les textes de Paul qu'on lit lors des messes de mariage sont absolument consternants !). Et que disent ces textes, qualifiés d'écritures "saintes", de "paroles" de Dieu, notamment la Genèse ? Et bien tout simplement que les hommes après avoir connu le péché (à cause de la femme d'ailleurs) ont "eu conscience de leur nudité". Ce qui revient à faire un lien direct entre faute, impureté et nudité. Le reste en découle directement, pour ne citer que les obligations vestimentaires (le voile de ces pauvres bonnes soeurs, fatmas ou femmes de rabbins, les slips que les missionnaires ont imposés aux Aborigènes ou Indios...la liste est interminable !).Eh oui, qui dit dieu unique, détenteur de la vérité, dit totalitarisme. Pas de place pour les erreurs (hérésies), faux dieux, idoles...Alors comment tolérer ces Jeux Olympiques (c'est d'actualité en cet été 2004) où les athlètes du monde antique occidental couraient nus en l'honneur de Zeus ou d'Apollon...ils couraient nus car chez les peuples indo-européens, la nudité n'est pas associée au mal, mais à la pureté. C'est ainsi que les Celtes partaient nus au combat, pour montrer leur droiture et leur bravoure, que les femmes germaines se dénudaient pour encourager leurs guerriers de maris qu'elles accompagnaient au combat.
Alors, restons sérieux et sachons rappeler quelques vérités...mais il est vrai que les Chrétiens cherchent par dessus tout à apposer leur estampille sur tout...depuis Vatican II c'est de bon ton (et puis faut bien essayer de remplir les églises !). Au Diable les catéchismes, les torah, les sunnas et les slips... et vivent les bains de mer tout nus et tout bronzés !
Polythéistement vôtre...et nu bien sûr.
Ronald GOURLAY, Paris.
Ma réponse :
Bonjour Trouvez une réponse à votre envoi ne m'a pas été facile, car sur ce sujet on peut écrire des livres (d'ailleurs cela a déjà été fait) !
Pour commencer, j'aimerais vous préciser que mon site ne parle d'aucune Eglise en particulier, juste de la religion chrétienne.
Ce qui fait le chrétien, ce n'est pas l'appartenance à telle ou telle Eglise ou mouvement, mais bien sa foi (c'est à dire le sentiment profond qu'il y a autre chose que le monde matériel, de nature indémontrable) en la trinité (pour résumer : Dieu le père, créateur, Jésus, Dieu fait homme, ressuscité, et le Saint-Esprit, souffle qui inspire l'Homme). Cette foi est bien différente des croyances (c'est-à-dire la certitude de quelque chose qui n'est pas démontré mais qui pourra être vérifié ou infirmé) dites païennes. Il ne peut donc n'y avoir qu'un Dieu. Quand à la majuscule, j'en mets toujours une pour les noms, même s'ils ne m'appartiennent pas.
Selon le message de Jésus, tous les hommes sont des frères (spirituellement parlant, bien entendu), c'est pourquoi il a demandé aux apôtres de transmettre son message de vie (évangile signifie littéralement « récit de victoire ») à toutes les générations et à tout les peuples.
Pour ce faire, l'Eglise s'est mise en place aux cours des premiers siècles.
Mais les hommes étant ce qu'ils sont, et se recommander de Dieu étant la meilleur façon de contrôler l'esprit des population, ils l'ont petit à petit détournée de sa fonction première pour prendre le pouvoir.
Au nom de Dieu, ils ont tenu des discours et commis des actes totalement opposés au message qu'ils étaient sensé propager. On peut noter qu'à l'époque le catéchisme officiel parlait bien plus du diable que de Jésus ! (On voit que comme tous pouvoir dictatorial, l'Eglise a utilisée la peur pour exercer sa domination).
Mais au fur et à mesure que le temps passait et que les civilisations évoluaient, certains se sont révoltés. Ils ont voulus revenir au message de Jésus Christ. Ce furent les premiers protestants.
Le progrès ne laissa pas de répit à l'Eglise, qui perdit peu à peu de son pouvoir. Aujourd'hui, ils existe un grand nombre de mouvements : les protestants, les coptes, les maronites, les Eglises évangéliques (très nombreuses aux U.S.A.). L'Eglise catholique, a, en 1962, fait son agiornamento (concile de Vatican II). Elle a entre autre décidée que tout homme était libre de choisir sa voie et que ne pas suivre sa doctrine officiel n'était plus un péché ! De même, les messages du Pape sont des conseils pour vivre en accord avec sa foi, et non plus des ordres et des interdictions. Il reste peut-être du travail a faire (rôle des femmes et des laïcs), mais c'est déjà un bon début.
Aujourd'hui, elle ne cherche plus à prendre le pouvoir temporel, mais se contente de dire ce qu'elle pense.
Malheureusement, Dieu sert toujours, pour certaines personnes, de prétexte pour prendre le pouvoir. Mais je ne m'étendrais pas sur ce sujet.
Personnellement je résumerais cela en disant que ce n'est pas parce que les autorités de la R.D.A. justifiaient leurs crimes au nom de la démocratie que cette dernière est mauvaise.
Vous citez le récit de la genèse. Comme beaucoup de récits de l'ancien testament, il est souvent difficile à comprendre par le chrétien (tout comme les psaumes guerriers ou Dieu qui endurcit le coeur du pharaon pour l'amener dans un piège et tuer son armée). En fait, ce ne sont pas des récits historiques (sinon, en lisant les chapitres suivants, on tombe sur des trucs illogiques), mais des récits à méditer. La nudité, puis la volonté de s'habiller d'Eve et d'Adam, sont tous a fait symboliques : l'Homme entre dans le monde matériel, ou se rencontre le mal. Le naturisme chrétien essai justement de s'approcher de l'état initial d'Eve et d'Adam. Au cours des siècles, et dans notre société toujours, la nudité rime avec corps qui rime avec sexe et péché de chair. Le but de mon site est justement de prouver le contraire.
Au sujet des problèmes de « libido » des prophètes, sachez que c'était la société entière qui considérait les femmes comme inférieures. Il ne faut pas non plus oublier que la Bible est un récit raconté puis écrit entièrement par des hommes, et qui suit donc les pensées de l'époque. Jésus-Christ était le premier à se rebeller contre la société dans laquelle il vivait (voir l'épisode de la femme adultère). La religion chrétienne est donc fondamentalement (de part le discours de Jésus Christ) une religion de paix, d'égalité et d'ouverture. Mais bien sur, ce n'est pas en clignant d'un oeuil que l'on change une société.
Quand au rapport entre le naturisme et la religion chrétienne, jai beaucoup réfléchis, mais la meilleur réponse m'a été donnée par une autre personne qui m'a envoyé un mail.
Le voici :
Bonjour, A votre question, "le naturisme peut-elle être une manière de vivre sa foi chrétienne ?", nous répondrons ceci :
Il y a actuellement trois formes de nudité publique :
- l'exhibitionnisme, centré sur les parties génitales, qui consiste à choquer et qui relève de la psychiatrie
- le nudisme qui consiste à se mettre nu dès que l'occasion se présente, sans exigences particulières
- le naturisme qui se pratique plus volontiers en communauté, dans un cadre familial et dans un environnement naturel.
Dans ces trois catégories, la nudité est un objectif en soi. Il n'est pas un moyen permettant d'atteindre un objectif supérieur et la religion n'y a pas sa place. C'est pourquoi le véritable Chrétien qui a conscience que la nudité le rapproche de Dieu se situe dans une quatrième catégorie. Le seul comportement du véritable Chrétien est dicté par Matthieu 19 que je vous invite à méditer en profondeur. Le véritable Chrétien ne cherche donc pas à grimper dans l'échelle sociale, seule l'échelle de Jacob l'intéresse (Genèse 28). La nudité du Chrétien est un des échelons qui mènent à Dieu, ou plus concrètement qui encouragera le retour du Messie auprès de ses disciples (Actes 1, 11), car la nudité du Chrétien est un acte de foi, ainsi justifié :
Par la nudité, je me désolidarise du monde dominé par le vice (Jacques 4) que l'apparence (le vêtement) s'efforce de dissimuler. Par la nudité, je manifeste mon désir de retrouver la condition d'Adam et d'Ève antérieure au péché originel Par la nudité, j'exprime mon amour pour la Création toute entière : les autres, la nature et moi-même. J'ai confiance en eux et ils ont confiance en moi. Par la nudité, je rends grâce à Dieu pour ses bienfaits et je fais preuve d'humilité devant Lui, à l'instar de Moise, des prophètes et du Christ en Croix. Ceux qui comprennent cela, une poignée peut-être, sont alors semblables aux grands poissons de la pêche miraculeuse, que les apôtres, nus, relevèrent de leurs filets (Jean 21). Comme l'indique l'Évangile de Thomas, découvert en 1946 et trop récent pour rejoindre les quatre évangiles, c'est à cette Communauté courageuse et fidèle que se révèlera le Messie (versets 24 et 42). A l'heure où nous avons épuisé toutes formes de civilisations sans qu'aucune ne convienne, qui se décidera à fonder cette Communauté, antichambre du Royaume de Dieu ?
Amicalement,
Jacques
Il m'est impossible d'expliquer en détail toute la bible et toute la théologie chrétienne, et je sais que dans notre société de plus en plus matérialiste, ne pas croire en Dieu est de bon ton. Ceci dit, de nombreuses personnes cherchent aujourd'hui à aller plus loin que le monde matériel ; elles sont, même si elles ont peur de se l'avouer, à la recherche de Dieu. (Mais ça, ça n'engage que moi).
Chris
Sa réponse :
Bonjour,
J'ai bien reçu votre long message relatif à l'évangile ("la bonne nouvelle" en grec), qui à l'évidence est un texte de foi, donc hélas entaché de cécité et d'obstination puisque Jésus reste pour vous incontournable...Je préfère rester l'ami des habitants de l'Olympe ou du Valhalla, trop nombreux pour éviter ainsi le totalitarisme codifié. Je reste à poil sans bible et autres torah ou coran et autres idées toutes faites.
Bien à vous,
Ronald GOURLAY
Voici la réaction de Jacques (dont le premier message est inséré dans le texte précédent), quand je lui ai expliqué l'essentiel du mail de Ronald
Cela confirme la nécessité de bien distinguer le naturiste traditionnel, le plus souvent hédoniste, du naturiste chrétien, qui communie avec la Création par la nudité. Il est vain de chercher à convertir ce type de personne car elles ne sont pas prêtes à remettre en cause leurs valeurs et mode de vie, basés sur le plaisir, au point de manifester une certaine agressivité vis à vis des croyants. Nos efforts doivent plutôt se porter vers les Chrétiens qui recherchent Dieu, en les amenant à découvrir que le rejet du péché passe par le rejet du vêtement, celui du corps, comme celui de l'esprit (standing, statut social, pouvoir, réputation, notoriété, etc...). Il ne faut pas oublier que l'enjeu du christianisme, c'est l'éternité, la victoire sur la mort. Il n'est donné qu'à un petit nombre d'avoir foi dans cette perspective et d'agir dans ce sens, malgré toutes les railleries. Ils sont alors semblables à tous les conquistadors, les inventeurs, les révolutionnaires qui à leurs débuts, ne furent jamais pris au sérieux. Il ne faut pas rêver, le Christ ne reviendra pas se faire clouer une deuxième fois, c'est donc à l'homme d'aller vers Lui, dans la totale nudité. Faites passer le message et ignorez les calomnies : il vaut mieux être peu entouré que mal accompagné.
Jacques
Isabelle Desjardin m'à ensuite envoyé ce mail, certainement suite à la publication de la première partie de cette discussion.
Bonjour, je suis athée (et anti-cléricale mais seulement quand le cléricalisme se manifeste).
Même si je ne partagerai probablement jamais leur croyance, les chrétiens m'intéressent et m'enrichissent. Je parle naturellement des évolués, pas des fachos et des tartuffes.
Ces chrétiens évolués n'assènent pas le dogme sur la tête d'autrui, on peut échanger avec eux, ils sont tolérants et beaucoup ont de grandes qualités de réflexion personnelle.
Je suis chagrinée quand je vois que chez certains chrétiens cette réflexion s'arrête en route et se transforme en exclamations horrifiées dès qu'il s'agit de la nudité saine et naturelle du naturisme.
Alors que, au contraire, je rencontre dans les milieux naturistes des chrétiens pratiquants, pour qui il est évident que l'éthique naturiste entre pleinement dans leur éthique chrétienne.
cordialement,
Isabelle Desjardins
Ma réponse :
Bonjour, Et merci de votre message. Moi aussi, cela me fait plaisir quand je peux discuter avec des non chrétiens qui ne vous accusent pas d'être des idiots dépassés, des totalitaires dans l'âme, etc.
En faisant des recherches sur le naturisme chrétien, j'ai rencontré des gens assez bornés. Par exemple, sur un site de réactions à l'annonce de la création d'un centre naturiste pour chrétien, j'ai relevé "nous prierons Dieu pour qu'ils se fassent piquer par des abeilles" ou encore "c'est la fin du monde qui débute", etc,etc...
De quoi faire peur...
Mais je vous rassure, il y à tout de même beaucoup de chrétien ouverts (pas les plus visibles), et je vous encourage à parler avec eux.
A bientôt peut-être.
Chris
A son tour !
L'un des intérêts du naturisme authentique est de proposer un modèle de relations en société qui transcende les clivages habituels et rassemble des gens différents autour de valeurs communes fortes.
Par exemple pour le respect d'autrui qui figure en toutes lettres dans la définition internationale du naturisme, on en trouve un magnifique exemple dans la rubrique "naturisme pour handicapés" du site de l'Association des Paralysés de France.
Bien cordialement,
I.D.
Quelqu'un qui souhaite rester anonyme m'a envoyé ce texte, très intéressant.
Je crois qu'il est également important de prendre soin de veiller sur le contexte chrétien. Il serait important de définir clairement les mots. Par exemple, lorsqu'on fait référence à la foi chrétienne, cela est un terme inclusif pour bien des communautés (protestants, catholiques, évangéliques, pentecôtistes, baptistes, réformées, etc.) Pour être de foi chrétienne, il faut croire premièrement que Jésus-Christ est le Fils de Dieu qui s'est incarné (il est donc parfaitement Dieu et parfaitement homme), qui, par sa mort et sa résurrection, s'est offert en sacrifice pour nos péchés. Les credo anciens (dits Symboles des Apôtres, de Nicée, d'Athanase) reflètent les doctrines essentielles aux quelles chacune de ces communautés ci haut mentionnées croient. Il faut faire la différence avec les Témoins de Jéhovah qui, par exemple, ne croient pas que Jésus est le Fils de Dieu, mais qu'il aurait été créé par Dieu (ancienne hérésie qui date de l'Église primitive) ou les Mormons, ou toutes autres sectes religieuses qui ne sont pas chrétiennes.
Une chose m'étonne et m'inquiète à l'égard de ce qui est répandu sur plusieurs sites naturistes-chrétiens, c'est un verset de l'évangile de Thomas qui appuie le naturisme. Les gens ne semble pas réaliser que cet 'évangile' n'est pas chrétien mais au contraire est issu d'un mouvement hérétique qui existait dans l'Église primitive nommé gnosticisme. Le gnosticisme fut combattu avec véhémence par les apôtres Paul, Pierre et Jean. C'est une doctrine pernicieuse dans le sens que, faisant usage du même vocabulaire que les chrétiens, elle nie la croix et met l'emphase sur les expériences spirituelles. Le gnosticisme prend plusieurs visages. Si le sujet t'intéresse, ça me fera plaisir de te donner plus de détail. Sinon, je me tais. Toutefois, rappelons-nous que le chrétien ne doit avoir d'autre autorité que les Saintes Écritures. Je crois qu'il est possible de justifier les pratiques de naturisme moyennant la Bible seule. Autrement, il faudra y renoncer si nous voulons être des disciples de Jésus-Christ selon la vérité.
Ma réponse :
Je suis en train de lire le Livre de Marc-Alain Descamps : "Vivre Nu : psychosociologie du naturisme". Mis à part le fait qu'il est à mon goût beaucoup trop catégorique sur le naturisme (un peu extrémiste), l'histoire des débuts du "nudisme chrétien" est expliquée. Il fait le tour des sectes gnostiques qui n'ont eu rapidement plus rien à voir avec le christianisme (par exemple certain prêchent le sexe non reproductif et interdise la procréation (pour que l'humanité quittent la Terre, source de mal), certain reconnaissent la magie, d'autre disent que Jésus n'étaient pas Dieu, etc.). Et effectivement, les premiers chrétiens (Saint Paul, Saint Jean) ont lutté contre ces sectes hérétiques (par exemple dans les lettres aux Eglises de l'Apocalypse.
J'ai remarqué aussi que bien des justifications du naturisme chrétien était proche de ces mouvements. La grande Différence avec ce que j'appelle le naturisme-chrétien, c'est que ceux qui en font partie font pleinement partie de leur communauté (catholique, protestante ou orthodoxe) et ne constituent pas un groupe qui se veut fondamentalement à part.
Le passage de ton mail : "Toutefois, rappelons-nous que le chrétien ne doit avoir d'autre autorité que les Saintes Écritures" me laisse penser que tu est protestant. Ce point est différent entre les différents christianismes. (Par ex : le Pape et l'Eglise catholique Romaine).
Pour moi, et j'espère que je ne vais pas choquer, le plus important c'est la conscience de l'homme. C'est ce qui lui permet de se reconnaître Homme, d'aller plus loin que le matériel, et d'accéder au transcendantal. Bien sûr, la Bible, mais aussi d'autres sources l'aide à être dans le bon chemin.
Chris
Je viens de lire toutes ces paroles et c'est bien de voir que tant de monde sont intéressés à ce sujet.
Pour ma part je suis catholique, avec épouse et enfants (qui ne sont plus des enfants) et je pratique ma foi en Église.
Aussi je suis naturiste et fier de l'être. Tellement fier que j'affronte chaque nouveau prêtre à la paroisse sur le sujet. Pas un seul m'a critiqué. Même un m'a dit, bravo ! Un autre a pris mon pamphlet sur le naturisme et a été consulter l'évêque qui lui a dit que tout était parfait.
Pour moi le naturisme est synonyme d'humilité, d'amour pour son prochain, de respect ; synonyme d'acceptation de son prochain. J'aimerais dont un jour m'introduire nu, en toute humilité, à l'autel de Dieu.
Dans une revue canadienne Going Natural, un ministre protestant a photographié sa femme nue de dos agenouillée devant l'autel. C'est la plus belle photo qui, je crois, représente le christianisme et le naturisme. J'en ai fait plusieurs copies. J'en gardait une comme signet.
Voila!
Vincent Pigeon du Québec
note du webmaster : c'est cette photo qui se trouve en haut de toutes les pages du site)
Bonjour Chris
C'est en effet la première fois que je découvre un site qui pose aussi directement la question entre la foi chrétienne et la pratique du naturisme. Merci d'avoir fait le pas. Tout est toujours dans ce que nous mettons sous les mots et l'intention de nos actions. Seul un dialogue ouvert et écoutant enrichit. Et quand cela est possible, en voyant l'autre. Il y a là une des limites de l'internet. Je serais intéressé par cette démarche de réflexion. Mon travail est au cœur d'un centre hospitalier où la personne peut être d'être "réduite" à un corps qui fonctionne mal. Son respect est une attention de chaque jour pour les soignants. De plus comme prêtre, je suis amené à avoir un contact physique avec elle, dans la communion, l'imposition des mains, l'onction d'huile (sacrement des malades). Avec le temps et la pratique, je découvre combien Jésus a assumé le corps, puisque tous les sacrements l’impliquent. Il est le temple où la Trinité elle-même révèle son image. Tenir la main d'une vieille dame qui arrive au terme de sa vie terrestre est un dialogue non verbal très fort. C'est une de formes de la charité fraternelle. Nous l'exprimons dans les gestes de bienvenu. Or l'homme n'est pas tronçonnable. Son corps est un tout. Car son être est un tout. Voilà quelques éléments jetés rapidement dans ce dialogue.
Par respect pour mon ministère, je dois rester anonyme. Mais si un petit groupe autour de toi veut bien m'accueillir pour prolonger cet échange, pourquoi pas.
Merci encore de ton audace.
Cher Chris,
J'ai lu avec un énorme intérêt ton manifeste du naturisme chrétien.
Je me présente: prêtre catholique depuis 1979, j'ai été dispensé du sacerdoce par Jean Paul II en 1991, et je me suis marié, j'ai une famille avec mon épouse et deux enfants. Tu peux imaginer combien j'ai souffert durant mes onze années de sacerdoce. Dimanche dernier, je suis allé en famille à Quend plage, et comme je fais de la course à pied, je me suis éloigné de la famille et j'ai pu courir 8 km nu en zone naturiste: quelle joie de n'être pas regardé bizarrement par les couples et les hommes qui partageaient en toute simplicité la même nudité.
Je comprends donc parfaitement comment tu fondes une démarche de nudité, matérielle et spirituelle, dans l'Incarnation du Christ, vrai homme, mort nu sur la Croix, et vrai Dieu, pas au sens de puissance qu'imaginent les hommes. J'ai beaucoup souffert dans l'Eglise de la négation du corps, telle qu'elle était vécue dans beaucoup de familles cathos dans les années 50-60.
Tu conçois aussi l'homme comme une unité, corps et âme, à ne pas dissocier. Tu me sembles être dans le vrai. Simplement, je crois que la majorité des hommes n'a pas fait cette démarche, et que je ne puis la leur imposer. Oui, demander qu'ils respectent le naturisme. Oui, me réjouir que d'autres voient, au delà de l'enveloppe corporelle un visage, un sourire, et des gestes signifiants. Il y a des hommes et des femmes, en qui j'ai toute confiance, que j'estime profondément, devant lesquels je ne serais pas gêné du tout de me présenter nu, comme signe extérieur de ce que je n'ai strictement rien à leur cacher.
Mais sans porter un masque, et sans donner aucune importance à quelque marque que ce soit (je m'en contrebas les flancs), je t'assure que je ne dévoilerais pas ma nudité à certaines personnes en qui je n'ai pas confiance, et qui de plus n'ont pas fait l'ombre d'un pas dans la direction de la sincérité et du respect que suppose la démarche naturiste.
En ce sens, tout en aimant passionnément la caresse du vent et du soleil sur mon corps nu, partagée avec ceux qui ont la même conviction que moi, je préfère ne pas m'exposer au regard de ceux qui n'ont pas fait cette démarche, et garder une certaine pudeur vis-à-vis d'eux. Quant au sexe féminin, cela ne me dérange pas de croiser une naturiste, jeune ou moins jeune, sur la plage.
Par contre, je ne suis pas sûr de ne pas avoir de réactions qui iraient à l'encontre de ma donation totale à mon épouse,- par laquelle je l'aime et veux l'aimer comme le Christ nous a aimés et nous aime, c'est-à-dire même lorsque nous abîmons en nous-mêmes l'image de Dieu,- si je cause dans mon plus simple appareil avec une jolie jeune fille, charmante et sympathique, rencontrée sur une plage naturiste. Je ne sais pas comment tu es fait, mais moi, une belle jeune fille nue, qui en plus a une conversation sympa, et bien cela peut m’émouvoir, me faire bander et me donner envie d'elle. Et tu te souviens de la parole du Christ: celui qui convoite une femme en son cœur a déjà commis l'adultère avec elle. C'est la raison pour laquelle, ou bien je me trouve dans une communauté naturiste qui a assimilé ses règles de respect mutuel, et ne vit pas au niveau de l'épiderme, et alors me dévoiler ne me dérange absolument pas. Ou bien je me trouve dans la société telle qu'elle est, et alors la pudeur vestimentaire, dans laquelle mon visage, mes gestes, mes regards, mes paroles, restent l'expression de ma personnalité profonde, me semble préférable à une nudité qui choquerait les enfants d'autres personnes (qui ne les ont pas éduqués à voir normalement leurs parents nus), et ces adultes eux-mêmes.
Tu vois, je réfléchis devant toi en toute simplicité. Mes enfants m'ont souvent vu nu quand je me change, ou quand je vais me doucher. Cependant, je respecte leur pudeur, et ni eux ni mon épouse ne savent que depuis l'âge de 13 ans, je suis allé courir nu dans les bois, là où je savais que je n'allais pas faire de rencontres inopportunes, et qu'en ce sens, je suis très heureux de trouver des plages où une partie accepte le naturisme.
Je ne crois pas que mes étudiants à l'université voient en moi un mec coincé, ni un gars qui se met le masque pour se faire comprendre. Et je ne vis pas mes habits comme un masque. Si j'allais nu à l'amphithéâtre, même un jour de forte chaleur, tu vois les éclats de rire??? Et je serais expulsé de l'Éducation Nationale.
Cher Chris, il m'est arrivé de prier nu, seul devant le tabernacle, car j'avais la clé de l'Église. Il m'est impossible de le faire avec les chrétiens. Comme je te comprends!
Amicalement dans le Christ, en qui nous sommes frères, en toute confiance,
J-F.A.
Ma réponse :
Bonjour,
Et merci de ta participation au débat.
Tout d'abord, je veux éclaircir un point : je suis moi aussi convaincu que la nudité ne doit être pratiquée que dans un lieu ou les autres suivent la même démarche naturiste que nous. Je ne conçois absolument pas d'être nu en dehors d'un lieu naturiste (comme certains le font, par exemple pour des manifestations), parce que je pense qu'alors, la nudité devient provocante, choquante, et hors sujet.
Au sujet du désir pour une jeune femme, j'ai, comme beaucoup de naturistes, constaté qu'une personne était souvent moins attirante nue qu'habillée de manière sexy. Je peux dire, et je l'ai entendu dire par de nombreux responsable de centres, qu'on a encore jamais vu un homme entrer en érection même au début de sa carrière de naturiste devant une jeune femme nue en centre. Mais là encore, je suis d'accord qu'il faut s'assurer que tout le monde pratique le même naturisme.
Chris